jos - Présentation

Bonsoir,
Josyane BERLIOCCHI, j'habite le village le plus haut des Bouches du Rhône, MIMET, ma situation de retraitée des hôpitaux de Marseille, me permet de consacrer beaucoup de temps à plusieurs fonctions dans le monde de la chasse :
Depuis Janvier 2014, je suis déléguée du 13 de l’Association Nationale de La Chasse au Féminin dont le siège social se situe en Baie de Somme avec pour présidente Martine PION.
Notre passion étant la chasse, la nature et la biodiversité, la chasse au féminin se décline en de nombreux modes de chasse suivant les régions, elle est aussi concernée par d’autres activités cynégétiques telles que la garderie, l’aménagement des territoires, le suivi des espèces, le comptage et bien évidemment le piégeage.
Je partage donc cette dernière activité et la garderie, sur la commune de Cadolive avec mon conjoint Jean-Luc LACCHINI, le président de l'association « LES TRAPPEURS DU 13 », d'où ma fonction de trésorière au sein de celle-ci. Un tandem qui fonctionne plutôt bien puisque le nombre d'adhérents est passé de 14 à 97en 6 mois, le résultat d'un énorme travail de communication !
Dans la pratique de ces activités je n'ai jamais rencontré de véritables difficultés à me faire accepter, cela s'est fait tout seul si je puis dire. J'ai découvert le piégeage en accompagnant mon conjoint faire la tournée de ses pièges tous les matins ou presque, lorsqu'à plusieurs reprises j'eus l'occasion d'aller les relever seule pour lui rendre service, ce fut le déclic, une évidence pour moi de passer ma formation car rien de plus frustrant que de prélever la prise et de ne pas avoir le droit de retendre le collet ou autre. J'avais l'impression de ne faire que le côté désagréable, à savoir tuer l'animal, mais il me manquait le plaisir de tout le travail d'observation en amont de la pose du piège, qui en elle-même est tout un art. J'utilise le plus souvent le collet à arrêtoir en colline ou la boîte à fauve dans les zones péri urbaines et dans les combles des particuliers, en appâtant avec des morceaux de harengs pour les mustélidés. Pour la pose des collets, il faut « penser » renard mais aussi « penser » promeneurs, vététistes, etc.. , en clair il faut être efficace mais discret !
L'observation du biotope qui s'affine au fur et à mesure des tournées, font des piégeurs les « vigies » de dame nature, qualité indispensable pour surveiller la gestion d'un territoire surtout si la société de chasse y pratique le repeuplement d'une espèce !
Je pratique la chasse au grand gibier ( sanglier dans mon secteur) depuis une vingtaine d'année en mode « postée », mais depuis quelque temps j'ai découvert « la traque »avec ma petite teckel et quelques amis : une vraie passion que j'aurais aimé découvrir plus tôt…
Il m'arrive d'organiser des journées « petit gibier » pour les chasseresses de mon association et de répondre à de nombreuses invitations de battue au féminin avec quelques unes d'entre elles (voir notre site anlcf13.com et notre page fb ANLCF13)
Je terminerai en citant Marcel BOUVIER (Revue Chasse Pratique n°7) car je me reconnais totalement dans ses mots : « …J’aime à me promener dans la nature avec mes chiens mais pas forcément avec un fusil. Le plus important pour un chasseur n'est pas de prélever, mais de travailler en concertation avec les agriculteurs.., les communes et les associations environnementales. Notre rôle est de maintenir un équilibre entre toutes les populations, humaines et animales qui partagent un territoire… »



Sujet écrit par jos le jeudi 17 novembre 2016 à 17:27

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