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Localisation : Haut Var
Activité : Chasse terrestre
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dimanche 16 août 2020 à 17:32
Bonjour,
je tiens tout d'abord à féliciter les collègues (hommes et femmes) qui ont raconté leurs belles aventures de ce début de saison.
Me concernant, j'avais le 1er Aout, participé à la même battue que Mathieu, dans les maïs, pour cause de dégâts.
L'équipe avait prélevé ce jour-là , deux sangliers d'une cinquantaine de kilos, mais nous, nous n'avions pas vu la couleur d'un !
Samedi dernier, le 8 Aout, j'étais invité (merci encore pour l'invitation) du côté de Hyères à chasser sur un territoire où les sangliers font de gros dégâts, sur les vignes cette fois-ci.
Il fallait attendre vendredi soir pour savoir si l’accès au massif Ă©tait autorisĂ© ou pas Ă cause du risque incendie. Une fois cela validĂ©, les prĂ©paratifs commencèrent, pour la grosse journĂ©e qui m'attendait samedi...
Pour commencer, réveil à 3H45, la route, l'arrivée au rendez-vous, les consignes, la mise en place de la bonne trentaine de personnes et voilà la battue qui débute...
J'étais posté dans un chemin, en plein bois, avec une superbe vue sur la plaine et le petit lac qui se trouvaient en dessous de moi.
Le chemin n'était pas bien large, je pouvais tirer à ma droite et à ma gauche sur celui-ci, me déplacer un peu sur en fonction du mouvement, mais en respectant bien les consignes données sur place par le chef de ligne qui nous a posté les uns après les autres.
Lorsqu'il m'a laissĂ© Ă mon poste du jour, il m'a dit "Attention, c’est le pas du renard qu'on l'appelle, mais il ne passe pas que des renards !"
Et il avait bien raison... la suite me le dira...
J'étais en place, la Browning Bar MK3 chargée (mais armée au dernier moment grâce à l'armeur manuel), le point rouge Leica Tempus allumé et son intensité réglée en fonction du moment, prêt à accueillir un éventuel sanglier qui voudrait me rendre visite....
J'avais mis le tee-shirt de Bruce, en espérant encore une fois, que l'aimant finisse enfin par se réveiller, après plus de deux ans d'infructuosité !
A peine la battue lancée et les premiers coups de voix donnés par les chiens au loin, j'entends courir dans le travers devant moi.
Le palpitant monte !
Malheureusement pour moi, les sangliers glissent devant moi, pour sortir sur le haut du chemin, au niveau d'un virage. Je ne verrai que la chute de celui que mon voisin tira...
Les autres font demi-tour et lĂ , je me dis c'est pour moi ! Ça vient vers moi, ça s’arrĂŞte, ça redĂ©marre, et cela Ă plusieurs reprises, tout en s'approchant du chemin.
Petit détail, le bruit va vers le bas du chemin alors que je suis tout en haut suite à la première occasion.
Je ne bouge pas, prêt à épauler ma carabine et à faire feu... je n'ai toujours pas vu de quoi il s'agissait mais à la façon de se déplacer, c'était un sanglier qui n'avait pas voulu traverser en haut suite au coup de feu du postier d'à côté de moi...
Ça s'arrête une dernière fois dans le bois au bord du chemin, et tout à coup... d'un vol, un sanglier traverse le chemin à 30m environ !
Je monte ma carabine et au coup d'épaule je lâche une balle avant qu'il ne rentre dans le bois... Malheureusement, je suis un peu devant, je passe sous sa tête et devant son poitrail !
Il ne s'en est pas fallu de beaucoup, mais c'est manqué !
Je m'en veux sur le moment, de ne pas avoir pu saisir cette occasion, mais il a été plus malin que moi et il n'a pas traîné !
Je me reconcentre car les choses ne tardent pas, dans la foulée, ça court encore dans le travers et ça file encore vers mon voisin de dessus.
Il tire un coup, puis plus rien.
Des chiens arrivent, se mettent au ferme à quelques mètres de moi, ça tamponne un peu, puis ça démarre fort à l'opposé.
Puis au bout de quelques minutes, j'entends du bruit dans les feuilles...
Inversement au premier coup, je suis sur le bas du chemin et le bruit se dirige vers la partie haute du chemin...
J'essaye de voir un peu Ă travers les branches et lĂ , j’entraperçois le sanglier.
Je ne sais pas si lui aussi, mais il marque un temps d'arrĂŞt avant de traverser le chemin, mais je ne le vois pas !
Comme le premier, il traverse d'un coup Ă une vitesse !!!
Rebelote, je lâche une balle au coup d'épaule mais impossible de le doubler.
Heureusement d'avec le point rouge la prise de visée et instantanée !
Sur le coup je suis en colère après moi-même, mais voilà ce que je trouve en arrivant à l'endroit où je venais de tirer
Il y avait du raisin de partout au bord du chemin et à l'entrée du bois où il était passé.
En voyant ça, je me suis dit qu'il avait pris une bonne balle de panse, et qu'il n'irait pas bien loin, vu la quantité de raisin et de chair trouvée, je l'avais surement bien abîmé.
La battue est maintenant terminée, je venais de tirer deux sangliers coup sur coup alors que je n'en avais plus vu depuis deux ans.
C'était déjà pas mal, mais j'étais encore plus satisfait lorsque nous avons retrouvé le second sanglier tiré, raide quelques mètres plus bas, dans le vallonné.
Il avait fait encore quelques mètres à la pente, mais il n'était pas allé bien loin !
Il s'agissait d'un joli sanglier de 40 / 50 kg.
C'est au total 4 sangliers que nous avons prélevés.
Mon voisin avait lui, réussi lui ses deux tirs ! Bravo à lui, au reste de l'équipe, notamment aux chiens et aux rabatteurs car il faisait bien chaud !
Un autre sanglier a été prélevé un peu plus bas, plus en bordure des vignes.
On voit bien au travers de ma photo du raisin laissé sur le chemin lors de mon second tir, toute l'utilité de pouvoir prélever quelques sangliers afin de limiter les dégâts sur les vignes.
Nous sommes ensuite retournés au rendez-vous de chasse pour dépecer, partager le fruit de notre chasse et nous désaltérer un peu !
Je remercie encore toute cette belle Ă©quipe pour leur sympathie et pour leur invitation.
C'est toujours intéressant de faire de nouvelles connaissances, de voir de nouveaux territoires, de nouvelles façons de faire...
J'ai passé une belle matinée !
RĂ©ponse ci-dessus postĂ©e le lundi 10 août 2020 : 17:19
Bonjour tout le monde !
Hier, samedi 15 Aout, c'Ă©tait battue dans le haut Var avec les copains et Mathieu.
Cette fois-ci, pas dans les maïs, mais dans un versant de colline situé juste en bordure, car les sangliers descendent au maïs la nuit, font des dégâts et remontent en colline la journée.
L'idée étant d'en prélever quelques uns pour en limiter le nombre.
Nous étions une trentaine de personnes au rendez-vous du matin, une fois les consignes de sécurité et les postes attribués chacun se rend sur son lieu de chasse du jour.
Pour ma part, j'étais posté dans un chemin, sur un mirador, juste au dessus d'un valloné, à quelques centaines de mètres des maïs.
Mathieu lui, était posté à coté de moi, au poste suivant, sur le même chemin.
A peine les chiens arrivent au bord des maĂŻs, qu'ils prennent un pied tout frais de la nuit.
Peu de temps après, ça démarre et ça monte vers moi, vers nous...
J'entends courir dans le vallonné, mais je n'arrive pas à percevoir le ou les sangliers.
C'est le collègue situé au bout du fameux vallonné qui tirera et blessera ce sanglier.
Il n'ira pas bien loin, les chiens le mettront au ferme juste devant nous, et un rabatteur viendra l'achever tout juste cinq minutes après.
Un régal d'entendre tout ça ! Les chiens ont été remarquables.
A côté de ça, on entendait différentes menées dans le versant et quelques coups de feu retentir les uns après les autres.
Malgré les terres bien trop sèches et la chaleur, les différentes meutes de chiens nous ont régalé.
C'est passé plusieurs fois à coté de nous sans que nous puissions voir quelque chose.
Et pourtant nous avions le fameux "aimant" de Bruce sur nous avec Mathieu ! 
Cette photo pourrait résumé ma matinée, mais même si la Browing Bar et le Leica Tempus ne m'ont pas été utiles cette fois-ci, j'ai passé une très agréable matinée.
Au final, nous prélèverons 3 sangliers, dont un très joli dépassant les 120 Kg.
Je n'ai malheureusement pas de photos, car le temps que j'arrive au rendez-vous, tout était quasiment dépecé.
Avec la forte chaleur, c'est fait au fur et Ă mesure.
J'ai réussi à avoir une photo de la tête du "gros"...
Je peux vous dire que lui, il en a mangé du maïs et pas que cette année ! Il était gras comme un cochon ! 
On verra à la prochaine sortie ce que ça donne...
Et vous, vous avez fait quoi ce week-end ?
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